· 

Ce qui arrive aux baies de gui...

Voici comment le journal La Hulotte raconte comment le gui arrive à s'implanter dans les arbres...

 


Pour savoir la suite , je vous invite à lire La Hulotte (numéros 48 et 49)

 

Le gui est un sous-arbrisseau hémiparasite : il se nourrit de la sève brute de l'arbre hôte, grâce à des suçoirs qui pénètrent dans l'écorce jusqu'au xylème et vont y puiser sels minéraux et eau. Mais ses feuilles  peuvent capter le carbone de l'atmosphère grâce à la photosynthèse.

 

Il existe plusieurs sous-espèces :

- subsp. album sur les feuillus (peupliers, pommier, tilleuls, sorbiers, alisiers, saules, robinier, aubépines...) - présence exceptionnelle sur chêne ou orme, jamais sur hêtre.

- subsp. abietis sur sapin

- subsp. austriacum sur pins et mélèzes, en montagne

 

 

Le gui, une plante originale qui ne fait rien comme les autres :

 

 Fuite de la lumière lors de la germination : au lieu de s’orienter vers la lumière,  l’hypocotyle - un organe vert terminé par un renflement arrondi -  se recourbe vers son support : cf photo ci-dessus (empruntée à l'article cité plus bas)

- Croissance  dans toutes les directions, et non dans la verticalité

Baies blanches : il n’y a qu’un arbrisseau d’ornement, la symphorine qui a des baies de cette couleur

- A contre - courant : maturité des baies en décembre  (comme le lierre)

- Système de pompage de l’arbre hôte grâce à des « suçoirs » qui percent l’écorce pour accéder à la sève brute (circulant dans le « xylème »)  

 

D'après David Busti et ses collègues de l'ENS qui ont publié 2 articles passionnants  :

Un prochain article vous parlera des propriétés médicinales du gui